Cette approche constitue, en Europe, l’expérimentation du premier service de mobilité à la demande avec véhicules autonomes électriques connectés sur routes ouvertes.
L'expérimentation d’un service de transport à la demande par véhicule autonome connecté
Les véhicules autonomes connectés permettent une meilleure desserte du Technopôle du Madrillet, situé au Sud de l’agglomération (Saint-Étienne du Rouvray), où ils viennent compléter le réseau de transport collectif structurant (tramway et BHNS "T4"). Ces véhicules y effectuent trois boucles totalisant 10 kilomètres.
Le site retenu présente des caractéristiques qui rendent la démarche complexe et particulièrement intéressante :
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Le véhicule autonome circule sur un réseau de voiries ouvert à la circulation, présentant une variété de configurations assez représentative des conditions de déplacement en milieu urbain : route bidirectionnelle majoritairement sans séparateur central, carrefours en T, carrefours à feux, carrefours giratoires,etc.
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Mixité des usagers, pour certains usagers quotidiens (professionnels, enseignants, étudiants), pour d’autres usagers occasionnels (clients du centre commercial, visiteurs, livreurs).
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Déplacement en modes actifs : aménagements piétons fréquents, présence de cyclistes.., etc.
Les problématiques d’interaction et de sécurité des déplacements pour l’ensemble des usagers sont donc prégnantes, et a priori plus complexes que dans d’autres situations de test du véhicule autonome. Sur le site du Madrillet, l’observation des comportements est particulièrement riche d’enseignements pour améliorer la connaissance des enjeux autour du véhicule autonome connecté.
L'évaluation des interactions entre le véhicule autonome et les autres usagers
Dans le contexte de cette expérimentation, le Cerema intervient au bénéfice de Transdev afin d'éclairer les enjeux de sécurité routière :
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Évaluer l’influence de la circulation des véhicules autonomes sur les déplacements des autres usagers (c’est à dire non utilisateurs du service) et sur les interactions avec eux. Différents points d’observations vidéos sont mis en œuvre et permettent de collecter des données relatives à des situations d’interactions entre véhicule autonome et autres usagers. A partir de ces données, il s’agit d’objectiver, de quantifier et de qualifier les interactions entre les autres usagers (comportements – déplacements et interactions) et les véhicules autonomes.
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Recueillir le ressenti des usagers (utilisateurs du véhicule autonome ou autres usagers) quant à la circulation de ces transports autonomes. Un questionnaire par enquêtes face-à-face et par diffusion web permet de questionner un panel diversifié au regard du mode de transport et de la mixité des usages.
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Capitaliser les principaux enseignements utiles pour les collectivités locales gestionnaires de voirie et/ou autorités organisatrices des mobilités.
*Les partenaires du Rouen Normandy Autonomous Lab sont la Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, la Caisse des Dépôts, Transdev, Renault, la Matmut avec le soutien de l’Etat et de l’Europe (FEDER).